samedi 3 mars 2012

Borgen, une femme au pouvoir






























La diffusion de Borgen, l'excellente série suédoise diffusée en ce moment sur Arte tous les jeudis, montrant l'accession au pouvoir d'une femme Cheffe de l'Exécutif au Danemark, donne l'occasion de faire le point sur les femmes en situation dans le monde actuellement.
19 femmes dirigeantes, dont cinq ont des rôles non-exécutifs, honorifiques ou à attributions restreintes : Pratibha Patil, Présidente d'Inde, Atifete Jahjaga, Présidente du Kosovo, Eveline Widmer-Schlumpf, Présidente de Suisse, Dalia Grybauskaité, Présidente de Lithuanie, Tarla Harlonen, Présidente de Finlande.
Les 14 autres ont un rôle exécutif et sont au pouvoir :
Dilma ROUSSEF, Présidente du Brésil, pays de 206 millions d'habitants, la plus puissante de ce fait ;  
Angela MERKEL, Chancellière d'Allemagne, 81 millions d'habitants ; 
Sheikh Hasina WAJED, Première Ministre du Bangladesh, 161 millions d'habitants ;
Yingluck SHINAWATRA, Première Ministre de Thaïlande, 67 millions d'habitants ;  
Cristina KIRCHNER, Présidente d'Argentine, 42 millions d'habitants ;  
Julia GILLARD, Première Ministre d'Australie, 22 millions d'habitants ; 
Ellen JOHNSON Sirleaf, Présidente exécutive du Liberia, environ 4 millions d'habitants ;  
Cissé Mariam Kaïdama SIDIBE, Première Ministre du Mali, 14,5 millions d'habitants, nommée par le Président ;  
Portia Simpson-Miller, Première Ministre de la Jamaïque : 2,8 millions d'habitants ;  
Laura Chinchilla Miranda, Présidente avec rôle exécutif du Costa-Rica, 4,6 millions d'habitants ;
Kamla Persad Bissessar, Première Ministre de Trinidad et Tobago : 1,2 millions d'habitants ;  
Iveta Radicova, Première Ministre de Slovaquie : 5,4 millions d'habitants ;  
Helle Thorning-Schmidt, Première Ministre du Danemark : 5,5 millions d'habitants ;  
Johanna Sigurdardottir, Première Ministre d'Islande : 313 000 habitants.

Les chiffres de population viennent du site de la CIA World Factbook -en anglais, une mine sur tous les états du monde réactualisée tous les 2-3 mois. Lien vers l'infographie pour en savoir plus :
Qui sont les héritières de Margaret Thatcher ? 

A cause de l'incontournable Madame Thatcher justement, repoussoir contre-exemplaire, la question est sur les lèvres de tout le monde : Les femmes de pouvoir sont-elles plus pacifistes que les hommes ?
Je ne fais pas partie des féministes masochistes qui commencent toutes leurs phrases par l'inévitable : "Les femmes faisant partie de l'humanité, une femme au pouvoir sera inévitablement une andouille un homme au pouvoir comme les autres" ; mettez cela sur le compte de mon indéfectible côté gogole (féminin de gogo), indécrottable crédule si vous voulez : on pourrait au moins nous laisser  faire nos preuves sur plusieurs cas avant de juger ! Sans compter que c'est super-motivant de militer pour la parité si c'est pour déboucher sur la même médiocrité à l'arrivée ! En statistiques, la taille de l'échantillon à son importance, si je me rappelle bien ce qu'enseignaient mes profs. Tentative de réponse ICI. En tout état de cause, espérons qu'à la lenteur où vont les choses, l'avenir nous laissera l'occasion de nous exprimer au pouvoir et donc de savoir. Je suis pessimiste, mais le débat reste ouvert ! Votre avis est bienvenu sur la question.

Borgen - Générique :



Et pour les amatrices de VO dont je suis, voici Birgit et ses camarades en danois (sous-titré !) via ARTE :
Et un lien vers un décryptage de Télérama qui aime beaucoup la série.



Enfin, au Figaro, Borgen vu par quelques femmes politiques, Muriel de Sarnez, Roselyne Bachelot et Corinne Lepage...

16 commentaires:

  1. Très intéressant l'article que tu as mis en lien. Par contre, je ne suis pas d'accord avec ce passage:

    "Les orientations de carrière traditionnelles, et les normes culturelles qui les ont forgé et renforcé, n’ont tous simplement pas permis aux femmes d’acquérir les compétences nécessaires pour assumer les postes de direction dans de nombreux contextes organisationnels."

    L'expérience m'a prouvé que les hommes placés aux postes de direction ne l'étaient pas pour leurs compétences. Ils grimpent les échelons par cooptation masculine. J'en ai déjà parlé mais dans l'entreprise où je travaillais, les femmes aux postes subalternes étaient plus diplômées (donc censément plus compétentes) que leurs supérieurs. Mon chef direct avait un Bac et mon chef de territoire un CAP ... quand la plupart des formatrices, conseillères en insertion et secrétaires possédaient au moins un Bac+2 (ce niveau scolaire était d'ailleurs exigé d'elles). De plus, c'est nous qui faisions tourner l'affaire. Eux se contentaient de parader auprès des financeurs et des élus locaux.

    Et cette situation n'est pas anecdotique. On m'a rapporté maintes fois des situations professionnelles similaires.

    Quant aux capacités d'organisation des femmes, l'orientation scolaire ne les y prédestine peut-être pas mais leur éducation ainsi que leur rôle d'intendantes universelles et polyvalentes vaut toutes les formations théoriques.

    Bref, je suis d'accord avec toi, plus de femmes au pouvoir, ce sera forcément plus de paix. Elles ne sont intrinsèquement pas mieux que les hommes, on les a juste élevées à se comporter mieux.

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    1. Si les hommes au pouvoir étaient compétents, on s'en serait rendues comptes depuis longtemps ! Ils sont recrutés par cooptation (mafieuse masculine) : la cooptation, c'est un recrutement sur une appartenance, pas sur une compétence, toute consultante en RH sait cela, ou fait mine de ne pas le savoir, ce qui est anti-déontologique, mais cette profession est truffée de malhonnêtes. Ceci dit, c'est vrai que les femmes (comme les techniciens d'ailleurs) ne savent pas négocier un salaire ou son augmentation, un avancement, elles ne savent pas vendre leurs formations supérieures à celles des mecs. Je pondère ceci par l'expérience : j'ai tenté plusieurs fois (je suis une féministe qui applique) de négocier comme les hommes (en fait, je négocie tout court, il n'y a pas de négo façon femme ou homme) des augmentations, des avancements, des indemnités de départ, etc... et bien, on me regarde comme une extra-terrestre à pieds verts ! Une femme qui tente de sortir de sa condition de damnée de la terre, rends-toi compte ! Ça ne passe pas du tout : il n'y a qu'eux qui ont droit au pouvoir, aux hauts salaires, aux indemnités de départ,... Leur vieux cerveau reptilien est ainsi formé ; je peux donc comprendre, sans approuver naturellement, que des femmes laissent tomber : ils sont indécrottablement archaïques et dépassés. Alors que dans la plupart des entreprises, tu as bien raison, ce sont les femmes, comme toujours qui font tourner le business pendant qu'ils courent (chialent ?) après les subventions (chez moi, c'est les subventions !) Comme partout, comme toujours. On peut d'ailleurs en conclure qu'il nous parasitent depuis la nuit des temps.

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    2. Au fond beaucoup de femmes ont du mal a assumer le fait de vouloir investir comme les hommes les lieux de pouvoirs; elles doutent alors que les hommes dans la même situation ne doutent pas.

      De mon expérience, j'ai vu et je vois encore nombre de femmes très compétentes hésitantes pour demander une promotion et un poste plus valorisant et mieux payé alors que des hommes moyens et mêmes médiocres progressent plus vite.

      Elles ont tendance à faire le tour de leur poste et à le maîtriser parfaitement avant de vouloir en changer alors que nombre d'hommes font des sauts de puce d'une position à une autre sans jamais rien connaître à fond (c'est le "management" !)et sans risquer de se voir reprocher les conséquences de décisions qu'ils n'ont pas à assumer puisqu'ils partent bien avant que les résultats ne se voient.

      A force d'être très compétentes "à leur place" le top management les considèrent comme très bien là où elles sont et ne les imaginent pas ailleurs et plus haut.

      C'est le cercle trop vertueux des femmes qui se transforme trop souvent en cercle vicieux sauf quant, très rarement, il existe une vraie politique d'égalité des sexes dans l'entreprise à tous les niveaux y compris pour les plus hauts postes.

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    3. Merci, c'est finement analysé et je vous crois ! Ça me rappelle une anecdote personnelle en recherche d'emploi face à un consultant mâle qui devant les deux CDD consécutifs (d'un an et demi tout de même !) m'avait reproché de "ne rien approfondir" ! Voilà, c'est ça, les femmes approfondissent : elles doivent faire le tour de la question. Les mecs, moins. Cela va vous paraître cynique mais il n'y a rien à approfondir dans les entreprises au-delà d'un an et demi dans un poste selon moi : la seule chose à approfondir c'est la médiocrité, le manque de mémoire, et l'inculture des gens qui la peuplent. C'est ce que j'avais répondu au consultant avant de tirer ma révérence.

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    4. Peu de femmes échappent à ce cercle vertueux que je tentais de décrire plus haut. J’ai eu l’occasion d’avoir comme responsable hiérarchique avec des équipes qui faisaient tout de même 120 personnes, dont plusieurs dizaines de diplômés supérieurs) une femme qui était sans aucun doute bien meilleure que ceux que j’avais eus avant.
      Elle avait passé beaucoup d’étapes grâce d’abord à un cursus scolaire exceptionnelle (grande école d’ingénieur sortie dans la « botte » plus d’autres diplômes encore) et plusieurs postes de responsabilité remplis avec succès ; elle arrivait à concilier une vie de famille et son métier en évitant de rentrer à des heures impossibles. En plus, elle était nettement plus jeune (elle avait 36-37 ans) que la plupart de ses subordonnés responsables d’équipe qui étaient aux trois quarts des hommes. Mais j’ai vu que rapidement le cercle « vertueux » se refermait sur elle ; d’autres étaient promus dans le cercle de direction dont beaucoup n’étaient manifestement pas de son niveau. Elle est partie quatre ans après son arrivée dans le poste pour aller dans un autre grand groupe (non français).
      Dans les jeunes qui arrivent maintenant plus de la moitié sont des jeunes femmes (la majorité des diplômés supérieurs sont des diplômées) et je me demande si elles auront, elles, un parcours équitable avec les mêmes possibilités que les hommes. Elles me semblent en tout cas plus averties, ont plus confiance en elles et hésitent moins à s’affirmer et à changer de poste que leurs anciennes et peu à peu des politiques d’égalité se mettent en place.
      Enfin, je trouve lamentable que nos entreprises et administrations ne fassent pas plus confiance aux femmes et perdent tant de talents ou ne les laissent pas s’exprimer ; c’est en train de changer mais à une allure d’escargot je trouve.

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    5. Merci de votre témoignage ; les choses changent trop lentement en effet ; les femmes vivent plusieurs vies alors que les hommes généralement n'en vivent qu'une, cela leur laisse le temps de s'en occuper linéairement ; il faudra hélas sans doute une vraie catastrophe économique ou humaine pour que les hommes nous laissent une part plus importante de pouvoir (comme en Islande en 2008). Je ne suis pas optimiste.

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  2. Tout à fait d'accord avec vous deux. Dans la firme où je bosse les hommes sont les petits chefs malgré leurs compétences médiocres, discutables voire inexistantes, les femmes ont dans l'ensemble une meilleure formation mais sont maintenues dans les fonctions subalternes.
    Moi aussi j'ai essayé de négocier juste un salaire équivalant à mon pendant masculin et j'ai été regardée comme une requine assoiffée de sang où quelque chose dans ce genre.
    Et j'ai effectivement eu les plus grandes difficultés à négocier, m'y suis mal pris parce qu'on voulait me bouffer d'oser mettre normalement sur la table mes exigences. Et je n'ai pas eu le droit de m'exprimer en face à face avec la personne concernée par mon revenu mais à deux contre une.
    Je ne suis pas prête d'oublier.
    Sinon j'ai retenu de l'article sur les francaises jugeant le film "Borgen" que François Bayrou pense que les politiques français « ont beaucoup à apprendre des démocraties du nord de l'Europe, sur le plan de la simplicité, de la proximité et de la sobriété,(...)" je suis d'accord avec cela sauf que lui ajoute : "en temps de crise", ce qui est complètement superflu.

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    1. C'est sûr que quand on voit Birgit Nyborg (Borgen) dans son bureau, ça change des palais à favorites, dorés et à tapis rouges, de la République française ! Oui, quand on veut être au même niveau de salaire qu'eux, il y a problème.

      A propos de la difficulté des femmes à se valoriser dans leurs négociations, j'ai entendu par hasard sur Arte cet après-midi, dans un doc sur Frida Kahlo (peintresse mondialement connue du début du XXème siècle, présente dans les musées internationaux) qu'elle disait quand on lui achetait une toile que "son client pour le même prix aurait pu avoir quelque chose de mieux" ! Comme quoi, c'est une épidémie. Frida Kahlo, plus connue que son mec, artiste aussi... !!

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  3. christophe aubert5 mars 2012 à 06:33

    Ce que vous dites est juste, que grossièrement, l'entreprise se structure hiérarchiquement autour d'une série de cooptation, et de les directions se protègent la plupart du temps en s'entourant d'une série de cercles concentriques d'être inféodés.
    Mais si les femmes, sorte de dernières venues, sont les premières victimes de ce jeu du pouvoir, les autres hommes aussi en sont victimes, ce n'est pas qu'un jeu sexiste.
    Malheureusement dans une entreprise, la qualité professionnelle, généralement, est moins importante que la capacité à obéir sans discussion, à faire allégeance.
    Et personnellement, même après trente ans d'activité, je répugne à quémander une augmentation de salaire, donc je ne le fais pas, à mon grand découvert (bancaire).
    Courber la tête n'est pas mon truc, moi non plus.

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    1. J'ai travaillé pour un industriel (siège à Heindhoven Pays Bas :)) qui discriminait les techniciens (Bac +2) en favorisant outrageusement les ingénieurs (Bac +5) ; je n'avais jamais vu cela avant ! Les techniciens ne se vendaient pas, étaient tétanisés à la perspective d'une demande d'avancement, d'augmentation, de formation lors des entretiens/évaluations de fin d'année, et il fallait les encourager, tout comme les femmes. Si je peux me permettre, demander ce qui est dû et faire sa promotion dans une hiérarchie, ce n'est pas courber la tête ! Si vous faites gagner des parts de marché, de la productivité à votre entreprise, vous devez l'évaluer et le promouvoir. Il n'y a aucune honte à ça.

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  4. christophe aubert5 mars 2012 à 13:35

    Il n'y aurait aucune honte en effet Hypathia, si ce n'était que ce que cela devrait être, un jugement sur le travail, une qualité professionnelle, une rentabilité.
    Bien sur que cela existe, mais c'est aussi beaucoup accompagné d'une acceptation d'une domination, comme je vous l'écrivais, d'une allégeance.
    Et plus nos économies progressent vers un libéralisme brutales, et plus la part de cette obéissance sans réserve demandée augmente.
    Cela pose un vrai problème.
    Evidemment les entreprises ne sont pas égalles entre elles, et certaines ont un rapport droit et honnête à leurs employés. Je parle d'une évolution plus générales.
    Et dans cette évolution, la place du féminin est forcément plus congrue, je crois.
    Ce qui ne veut pas dire que l'on doive baisser les bras, bien sur.

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    1. Je ne parlais pas de boulots alimentaires ; moi aussi, j'en ai fait des boulots alimentaires, genre contrat ou juge. CDD avec mission particulière écrite noir sur blanc. Je remplis mon contrat, rien de plus et à la fin, en route vers de nouvelles aventures. Il n'y a rien à négocier, sauf le salaire de la prestation et les accessoires de salaire ; en général, la négo n'est pas difficile car ils ont besoin de la prestation et vous êtes la femme/l'homme de la situation. Mais bon, je vais encore passer pour une mercenaire ; perso, je n'ai rien contre les mercenaires quand je vois les comportements prédateurs des entreprises et leur médiocrité.

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  5. christophe aubert5 mars 2012 à 19:07

    Moi non plus Hypathia, je ne parle pas de boulots alimentaires, je travaille pour des maisons d'éditions depuis trente ans (neuf en trente ans), les livres (comme pour vous) sont mon bonheur depuis l'enfance, et j'adore ce que je fais.
    Mais même là, j'ai vu s'installer des relations de plus en plus rudes, de plus en plus hiérarchisées et de plus en plus basées sur l'inféodation, dans des maisons de grand prestige pourtant. Un peu comme les rhinocéros de Ionesco, quelque chose de sombre s'est imposée, il me semble.

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    1. Avec un socle de 5 millions de chômeurs, il est évident que les entreprises sont très à l'aise pour imposer leurs méthodes dures de management ; le chantage à l'emploi est partout : dans les abattoirs subventionnés et milliardaires en Bretagne où se produisent tous les jours des violations du code du travail et des lois de protection animale, dans l'agriculture industrielle qui détruit la moitié de ses emplois tous les 15 ans, et dans les entreprises où les salariés ne sont pas en position de négocier ! La rudesse vient de là, et la situation est maintenue volontairement, c'est un choix politique.

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  6. J'ai travaillé à une époque dans une association où les professionnels étaient des femmes et se coltinaient tout, y compris aller chercher les financements et où le bureau (exclusivement des mâles travaillant ailleurs dans des jobs bien payés) nous pinaillaient les augmentations de salaire, le statut cadre etc. J'étais vécue comme celle qui n'avait pas l'esprit "solidaire" au prétexte que j'exigeais un salaire décent (néanmoins bien inférieur à ceux du secteur commercial). Dans le secteur social le plafond de verre est maouss costaud

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    1. Je "travaille" bénévolement pour des associations (enfin, uniquement quand elles me le demandent très poliment pour faire les boulots que leurs stagiaires ou leurs juniors n'arrivent pas à faire car pas l'expérience !) : c'est le pire, il n'y a que des femmes bénévoles, les mecs sont payés, on vous laisse tomber après vous avoir instrumentalisée, et on vous taille un costard chaud pour plusieurs hivers quand vous êtes "mauvaise camarade" pour l'avoir ramenée ! Aussi je te crois et heureusement que je n'y suis que bénévole ! Et vrai aussi, les salaires y sont minables.

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